Compte-rendu de la réunion de l’assemblée générale de l’association

L’AMAP,
Amitié des Peuples du Monde,

le 19 mai 2005 à 19h, Maison des Initiatives étudiantes, 50, rue des Tournelles, 75003 PARIS

Étaient présents : Conseil d’administration : Madame Annie Couëdel, présidente ; Monsieur Maurice Courtois, Vice-président ; Madame Francine Demichel, secrétaire générale ; Madame Françoise Chiclet, trésorière ; Monsieur Assane Diakhaté, Monsieur Simon Weinspach, coordinateurs de projets. Adhérents : Madame Mathilde Bayle, Monsieur Guy Berger, Madame Gergana Dimitrova, Monsieur Sylvain Grimault, Monsieur Reveco Jorge,

Étaient représentés : Monsieur Daniel Sandoval ; Monsieur Nasserdine Aït Ouali, Madame Sabrina Ben Karich, Madame Nicole Blondeau, Monsieur Alfonso Castro, Monsieur Bernard Nicolas, Monsieur Ricardo Escobar, Madame Alicia Reveco, Madame Mercedes Maya, Madame Françoise Couëdel, Monsieur Victorino Flores, Monsieur Juan Golle, Monsieur Rui Alberto, Mademoiselle Soundous Bohli.

La présidente accueille les participants à la réunion et donne les dernières nouvelles sur la vie de l’association. La déclaration de l’association a été publiée au Journal Officiel, et elle peut donc fonctionner de plein droit. Une fête sera organisée pour célébrer cette création, en présence de l’instigateur de cette entreprise, Daniel Sandoval – qui a dû se rendre au festival de Cannes cette semaine.

Un compte bancaire a été ouvert, des cartes d’adhérents ont été établies. Des bulletins d’adhésion comportant la présentation de l’association, sa mission et ses objectifs sont à la disposition des adhérents pour favoriser l’adhésion de ceux qui s’y reconnaissent, et ainsi permettre le développement de l’AMAP.

La présidente énumère les membres du bureau et du conseil d’administration, et manifeste la reconnaissance de l’AMAP à l’égard de Me Ghassen Alkhatib, qui a accepté d’être bénévolement l’avocat de l’association, et a toujours répondu très rapidement et de manière très précise à nos questions. Elle remercie également Francine Demichel d’avoir accepté de faire partie du bureau : sa notoriété donne du poids et la crédibilité à notre ONG – Mme Demichel a été présidente de l’université Paris 8, puis directrice des enseignements supérieurs au ministère de l’Éducation Nationale. Elle se félicite de la présence dans l’association des anciens du CIVD, et des plus jeunes, dont l’enthousiasme a encouragé la mise en place de l’AMAP, en dépit des difficultés actuelles : elle n’estime n’avoir pas à féliciter M. Lunel d’avoir fermé l’université en plein milieu du festival du CIVD.

Elle demande à tous les assistants à la réunion de se présenter avant le début de l’ordre du jour.

1 – Une filiale de l’AMAP au Chili

La présidente rappelle qu’au cours d’une mission professionnelle à Santiago du Chili, centrée sur la pédagogie de projet, elle a rencontré plusieurs personnes intéressées par nos actions, qui ont souhaité fonder une filiale de l’AMAP au Chili avec le noyau dur d’une dizaine de personnes, pour la plupart anciens étudiants de Paris 8 ayant participé de près ou de loin aux activités du CIVD. Elle demande que l’assemblée générale approuve la création de cette filiale, et mandate deux personnes pour la représenter lors des formalités de création de cette filiale. L’assemblée générale approuve cette création, à l’unanimité, et désigne deux mandataires : L’association L’AMAP décide la création d’une filiale appelée L’AMAP au Chili et constitue comme mandataires Monsieur Salvador Ramirez né le 13 avril 1952 à Santiago du Chili et Mademoiselle Deneb Camousseight née le 5 mai 1975 à Santiago du Chili, pour accomplir en son nom toutes les formalités concernant cette création.

2 – Projet d’association en Grèce ; le statut international

La possibilité de créer une filiale en Grèce est ensuite étudiée. Le choix entre une filiale et une association indépendante, en relation avec la nôtre est débattue. M. Guy Berger, Président d’une association ayant des sections dans un grand nombre de pays indique que le fait d’avoir des sections de la même association dans différents pays, ne permet pas d’arriver au statut d’organisation internationale non-gouvernementale. F. Demichel estime que la constitution d’une association grecque se référant aux mêmes objectifs que nous, est la meilleure solution, en particulier pour obtenir le bénéfice de la convention sur la personnalité juridique dans d’autres pays, et le statut d’intérêt public, ce qui nous permettrait ultérieurement d’être reconnu comme ONG internationale, accréditée auprès de l’ONU. La présidente demande que l¹assemblée générale mandate Yorgos Stamelos pour représenter L’AMAP lors des formalités à remplir, si la création d’une filiale en Grèce était l’option retenue. Approbation à l’unanimité. Des compléments d’information seront demandés à Maître Al-Khatib, avocat de l’AMAP, et à Monsieur Yorgos Stamelos sur la législation grecque. Dans le cadre d’une mission Erasmus, la présidente prendra contact avec les associations ou intervenants grecs. A termes, la création d’une OING différente de l’AMAP-France, et coordonnant un ensemble d’associations nationales devra être envisagée.

3. Financement

Les difficultés financières que pourraient rencontrer les initiateurs de la filiale au Chili conduisent la Présidente à demander l’accord de l’association pour aider cette création. Après intervention de Jorge Reveco, et débat, il est décidé que si l’association pouvait aider (par un prêt ou un don) sa filiale, l’objectif devrait être l’autonomie financière des associations, filiales ou non.

4. Correspondants

Dans les pays où nous n’avons pas de filiale ni d’association parallèle, il serait utile d’avoir des correspondants, selon M. Courtois, et peut-être de prévoir dans le futur règlement intérieur un statut particulier à nos correspondants. La création de correspondant pose un problème juridique : faudra-t-il qu’ils adhèrent à l’association, où l’on créerait un secteur international ? Ou faut-il attendre de créer une OING ? Quoi qu’il en soit, l’association souhaite qu’un réseau de correspondants soit mis en place.
5. Un projet au Togo

Une action du CIVD, dont l’AMAP prend, partiellement, la suite est actuellement en difficulté. Assane Diakhate, président du CIVD expose la situation : les étudiants du CIVD ont créé, en 1999, à Akoumpé (Togo), une bibliothèque, qui avait été placée dans une maison prêtée pour trois ans par un des habitants du village. A la fin de ces trois ans, la bibliothèque devait être restituée à son propriétaire qui, de façon légitime, souhaite aujourd’hui récupérer son bien. Les chefs de village ont attribué un terrain pour qui soit construit un Centre Interculturel et soit transférée la bibliothèque. Une mission était prévue pour le mois de septembre, mais l’instabilité politique actuelle peut la rendre dangereuse, selon différents contacts en Afrique. Où déplacer la bibliothèque en attendant ? Ou alors comment maintenir le projet pour septembre ?

G. Berger fait remarquer que l’envoi de citoyens français sur place risque, sinon de les mettre en danger eux-mêmes, de mettre en danger les Togolais qui entreraient en contact avec eux, mais que l’on ne pouvait ni faire comme si cette mission n’avait pas un caractère politique, en prétendant qu’il n’y a pas de difficulté, ni attendre l’avenir lointain d’une démocratie réelle au Togo. L’AMAP décide de s’impliquer dans ce qu’il faut appeler le « sauvetage de la bibliothèque d’Akoumpé » en sollicitant des subventions notamment auprès de la mairie de Paris, de l’Association universitaire de la francophonie, et du conseiller culturel français au Togo, et en soutenant publiquement cette entreprise*.

6. Autres projets

Selon G. Berger, un projet suffisamment diffusé, permettrait à l’association d’être mieux connues. L’AMAP décide de lancer une action visant à demander aux différents CROUS de s’associer à la procédure du commerce équitable. Sont évoqués et pris en compte des projets présentés par Assane Diakhate (festival des langues africaines au Sénégal, qui pourrait être soutenu par l’AUF), par Mathilde Baye (couverture multimedia des activités des membres de l’AMAP, et plus généralement ‘aider les manifestations des auteurs potentiels’), et par Sylvain Grimault (représentations de théâtre itinérant au Chili, reportage).

7. Création d’un site Web

Une réunion est prévue pour la création d’un site présentant l’association, et la mettant en relation avec d’autres institutions (mercredi 25 mai, au Siège).

La réunion est close à 22h.

Le 24 mai 2005,

la Présidente,                                                                  le vice-Président,

* Information qui vient de nous parvenir de l’un des protagonistes du projet, Simon Weinspach, membre du CA de L’AMAP « Nous avons reçu une réponse défavorable de la Mairie de Paris, pour le financement relatif au dossier PARIS JEUNES AVENTURE. Nous n’avons pas de chance car c’est le climat politique qui joue beaucoup. C’est vraiment passé tout prêt, en effet, la lettre dit : « Malgré un dossier intéressant, nous reposons notre décision sur les prérogatives du Quai D’Orsay, soit la directive de ne pas se rendre dans ce pays, en ce moment ».