Assemblée générale du 13 février 2015

L’AG débute par la lecture du rapport moral et financier de l’année 2014, par un rappel des membres du bureau et du conseil d’administration, de l’historique de l’association et de ses objectifs et la possibilité pour ceux qui le souhaitent d’en faire partie. Une grande absence marque la vie de l’association cette année, première réunion sans notre cher ami Maurice Courtois – secrétaire général de L’AMAP et principal interlocuteur d’Annie Couëdel profondément engagé pendant de longues années aussi bien à l’Université Paris 8, dans le travail avec les étudiants étrangers et le département FLE, qu’au sein du CIVD et de L’AMAP depuis sa création.

A l’occasion de la sortie de leur ouvrage collectif, Guy Berger fait partager des moments de leur travail commun autour de l’histoire de l’Université qu’il est important de faire connaître à tous ceux qui l’ont fréquentée de près ou de loin ; il fait resurgir dans nos souvenirs la capacité de sourire et d’autodérision de Maurice. Ce travail de longue haleine représente d’abord 280 heures d’enregistrement audio de « discussions et d’engueulades », « un écrit d’une seule voix, constamment plurielle ». Le livre est actuellement en pré-tirage, un texte où l’AMAP et le CIVD sont présents. Une émission radio, animée par Christian Lemeunier à cette occasion, a eu lieu à l’université Paris 8 et sera disponible en ligne.

Les représentants des différents projets en cours prennent la parole à tour de rôle.

Mexique

Clément Deflandre fait part de l’avancée du projet aquaponique « Potager à Wirikuta » qui consiste à créer une agriculture locale autonome. L’équipe est constituée de … personnes qui vont se rendre sur place cet été pendant trois semaines. Un premier travail d’exploration et de prise de contacts avec les habitants a déjà été effectué par Christyan Loza Menendes, président du CIVD qui connaît la réalité locale. La réalisation d’un documentaire Les fils du désert, dont l’intérêt principal est de dénoncer le pouvoir qu’ont les entreprises transnationales est prévue à l’issu du projet. Les dossiers de financements sont en cours.

Panama – Ricardo Escobar, porteur du projet au Panama, définit les objectifs de cette initiative, qui au-delà du travail avec les tortues, constitue un projet humain. Projet qu’il faudra développer pour mettre en place des actions concrètes auprès de la communauté dont la situation socio-économique est très complexe. Plusieurs pistes de travail sont envisagées – création d’une bibliothèque, travail de sensibilisation auprès de la population locale autour des questions écologiques. Le projet, en cours d’élaboration, manque avant tout de moyens financiers pour sa mise en œuvre. Une des possibilités consisterait peut-être à réaliser également un film documentaire, ce qui pourrait intéresser certaines sociétés de production sensibles à ces problématiques, notamment des entreprises anglaises et allemandes.

Ghana

Léa Assimpah porteuse du projet au Ghana explique le projet. Axé autour du cinéma et de l’audiovisuel, le projet s’articule autour de l’animation d’ateliers avec des jeunes afin de tourner un court-métrage à la fin du séjour. Ce projet se déroulera durant l’été 2015. C’est atelier s’adressent aux jeunes ghanéens, enfants et adolescents. L’ONG Orphan Aid Africa va accueillir l’équipe sur place

Projet Togo

Christiana Charalampopoulou annonce la constitution d’une novelle équipe désireuse de pérenniser les actions au Togo. Deux anciens membres de l’équipe Togo – Valentine et Aurélien (les NOMS), décident de poursuivre leur engagement cette année. Ils partent de deux constats : d’une part, finir le travail à Akoumapé afin de contribuer à l’autonomisation de la bibliothèque par la mise en place d’un cyber-espace, ce qui permettrait de créer un emploi rémunéré pour le bibliothécaire ; d’autre part, la visite du village frontalier avec le Bénin, Tokpli. Le projet de l’an dernier leur a fait prendre conscience que des besoins et des désirs de collaboration existent ailleurs et qu’il est important de mettre à profit les ressources et savoir-faire acquis lors des expériences antérieures dans des endroits plus éloignés et difficiles d’accès. Le projet de cette année privilégiera donc deux axes d’action distincts : à Akoumapé, création d’un partenariat durable entre le collège d’Akoumapé et le collège Servantes (banlieue parisienne) qui a déjà fait don d’un nombre importants d’ouvrages scolaires ; à Tokpli, effectuer un premier travail d’exploration dans ce village de pêcheur.

A la suite de l’intervention de Christiana qui a pu lire le message de Valentine et Aurélien, n’étant pas présent à la réunion, plusieurs questions sont soulevées, notamment la difficulté d’autonomisation des projets et la perception des actions et de ce que l’on appelle la participation des « occidentaux ». Olivier Akakpo-Guétou rappelle à juste titre l’esprit du CIVD et de L’AMAP pour le développement et la mise en place de projets interculturels.

Pauline présente les activités du Festival Interculturel du CIVD qui aura lieu du 14 au 16 avril 2015. L’accent est mis cette année sur le développement de partenariats inter-associatifs.

Ingolf suggère, en plus de nombreuses activités et animations prévues, une projection de films suivie de débats. Yorgos Stamelos suggère de transférer une activité du Festival Interculturel, l’exposition ou la projection-débat, à Patras en Grèce, lors du carnaval annuel au mois de mai.

A l’occasion du 30ème anniversaire du CIVD, un ouvrage collectif de témoignage a été réalisé et sera présenté lors du Festival Interculturel.